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Impact de la photopériode sur la floraison de "Amaranthus cruentus" L. en présence et en l’absence de sel en relation avec les paramètres quantitatifs et qualitatifs des rendements de variétés graines.
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- La salinisation des sols est un problème majeur pour l’agriculture et la sécurité alimentaire pour une population grandissante. Il est estimé que 50% des terres arables pourraient être touchées par la salinité d’ici 2050. Les cultures nourricières dominantes sont glycophytes et donc sensibles à la salinité. La recherche pour améliorer la tolérance à ce stress abiotique chez les cultures conventionnelles, afin d’assurer les besoins alimentaires, est complexe et couteuse. Une solution est d’utiliser des plantes halophytes précédemment domestiquées dans le passé. L’une de ses plantes est Amaranthus. cruentus. L’amarante est consommée pour ses graines et ses feuilles. L’impact du sel sur les paramètres quantitatifs et qualitatifs du rendement est peu connu ainsi que l’effet de la photopériode sur la floraison et la production de graines. Deux variétés graines d’amarante (Montana 5 et Don Leon) ont été mises en culture en absence (0mM) ou en présence de sel (75mM) via la solution d’arrosage sous une photopériode courte (8h) et une longue (16h). D’une part des analyses morphologiques et physiologiques ont été effectuées, d’autre part des paramètres de floraison et des rendements ont été étudiés. Les résultats ont démontré que la salinité a un effet négatif sur la plante, en diminuant la photosynthèse, les paramètres morphologiques et le rendement. Les inflorescences femelles sont plus sensibles à la salinité que les mâles. La photopériode courte entraine une production de graines moins abondante, mais plus volumineuse, à l’inverse d’une photopériode longue, qui privilégie de petites graines en grande quantité. La variété Don Leon est plus tolérante à la salinité que la variété Montana 5. Le sodium s’accumule plus dans les feuilles que dans les graines, permettant d’assurer une protection préférentielle des graines, ce phénomène est plus prononcé chez Don Leon que chez Montana 5. A. cruentus possède différents mécanismes physiologiques d’adaptation au stress pour assurer sa croissance et son développement. Cette plante semble donc être une alternative intéressante pour assurer une culture dans des zones géographiques fortement touchées par la salinisation des sols.