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SAMIER_07041500_2021.pdf
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- L’habitat traditionnel marocain est pluriel, qu’il soit urbain, rural ou encore nomade. Mais cet héritage fut complété par une architecture récente influencée par la tradition, qu’il faut considérer. Habitat informel, les douars sont eux apparus dans le tissu urbain suite à l’exode rural. Initialement mis en oeuvre dans le respect des traditions constructives marocaines, ils se sont peu à peu taudifiés. Depuis 2004, le programme « Villes sans Bidonvilles » tente cependant d’oeuvrer dans la résorption ou la requalification des douars. Dans ce contexte, des populations sont relogées dans un logement social de faible qualité, tant d’un point de vue constructif que de par son implantation. La réponse architecturale qui est soumise ici n’est qu’une réponse parmi d’autres. Il ne s’agissait pas de trouver la solution, mais de contribuer à l’expérimentation des modes d’habiter, à la production de logements marocaine, et d’essayer d’apporter des éléments permettant peut-être un gain de qualité par une approche différente. D’un milieu de vie extrêmement problématique pour les populations concernées, nous avons tenter de réintégrer au tissu urbain en place une frange de la société en marge par un retour à des principes de conceptions culturels et historiques. Ce travail de fin d’études présente une réflexion en arborescence, mais sa structure se trouve dans toutes les questions qui ont été soulevées par le projet d’architecture. Cette recherche ne se veut pas exhaustive, au contraire elle explore différentes typologies d’habitat marocain me permettant de vous amener à mon exploration personnelle de ce thème.