Cardiomyopathies secondaires aux traitements chez les survivants d’un cancer pédiatrique : quelle place pour l’activité physique ?

Details

Supervisors

Hegyi, Laurence ; Holander, Lucas

Faculty

Faculté des sciences de la motricité

Degree label

Master [60] en kinésithérapie et réadaptation

Abstract

Contexte : Grâce à l’avancée des traitements en oncologie pédiatrique, le nombre de survivants à long terme ne cesse de s’accroitre. L’amélioration de la survie s’est toutefois accompagnée d’une augmentation de complications cardiovasculaires liées aux traitements, qui peuvent apparaitre des années après la fin de ceux-ci. Objectif : Le but de cette revue narrative était de compiler et synthétiser les preuves existantes sur les effets de l’activité physique sur les pathologies cardiaques, en particulier les cardiomyopathies, induites par les traitements chez les survivants d’un cancer pédiatrique. Méthode : Une recherche documentaire a été réalisée sur trois bases de données : Pubmed, Embase et Scopus. Les articles répondant à nos critères d’inclusion ont été sélectionnés. Résultats : Les résultats ont globalement montré qu’une intervention d’exercices aérobiques et de résistance pourrait avoir un effet cardioprotecteur chez des survivants d’un cancer pédiatrique. La qualité médiocre à faible des études incluses pour répondre à notre question de recherche sont cependant à prendre en considération dans l’interprétation de ces résultats. Conclusion : L’activité physique devrait être encouragée pour les survivants d’un cancer pédiatrique à risque de cardiotoxicité latente. Des recherches futures devraient être menées afin de déterminer des interventions plus homogènes et comparables, ainsi qu’inclure de plus grands échantillons avec un suivi à long terme.