Cœur d’athlète : Physiologique ou pathologique ? : revue de la littérature

Details

Supervisors

Tajeddine, Nicolas

Faculty

Faculté des sciences de la motricité

Degree label

Master [60] en kinésithérapie et réadaptation

Abstract

La pratique régulière d'exercices physiques modérés est sans aucun doute bénéfique pour l’amélioration de la santé physique, psychologique et mentale. Elle diminue les facteurs de risque cardiovasculaire et joue un rôle dans de nombreuses pathologies aigues et chroniques. L'entraînement intense et soutenu des sportifs de haut niveau induit des changements dans la structure et la fonction cardiaque qui sont généralement repris dans l’entité du cœur d’athlète. L’objectif de cette revue de la littérature est de mettre en évidence les potentiels risques pathologiques de l’hypertrophie ventriculaire gauche et de la bradycardie sinusale résultant de la pratique d’exercices physiques intenses à long terme. Ces changements ressemblent fortement à ceux rencontrés en pathologie, qui peuvent avoir un caractère sévère et même fatal. Il est donc nécessaire de comprendre les différences entre leur mécanisme d’induction pour conclure de la nature bénigne ou pas chez le sportif. Selon les données, il n’y pas encore de preuve à ce jour que l’hypertrophie ventriculaire gauche du sportif induit des effets négatifs. Au contraire, elle serait même protectrice. Cependant concernant la bradycardie sinusale, des résultats récents fournissent une explication moléculaire pouvant expliquer de possibles conséquences pathologiques. Les avis restent controversés dans ce domaine et de futures recherches sont nécessaires pour identifier les risques d’effets indésirables au cœur d’athlète.