Étude de l’effet de l’indiçage haptique sur les Autocorrélations à Long terme et les paramètres spatiotemporels de marche des patients atteints de la maladie de Parkinson.

Details

Supervisors

Stoquart, Gaëtan ; Lheureux, Alexis

Faculty

Faculté des sciences de la motricité

Degree label

Master [60] en kinésithérapie et réadaptation

Abstract

La maladie de Parkinson (MP) est une pathologie ayant des répercussions sur les paramètres spatio-temporels (cadence, vitesse, longueur de pas) de marche ainsi que sur l’organisation de la variabilité de la durée des cycles de marche dans le temps appelé autocorrélations à long-terme (ALT). Il a été démontré que la présence de ces ALT est un élément important pour l’adaptation face à des perturbations lors de la marche. L’indiçage auditif isochrone (IA), contrairement à l’indiçage haptique isochrone (IH), a longtemps été étudié comme une intervention non- pharmacologique afin d’améliorer ces différents paramètres de marche chez ces patients. Dans cette étude, dix sujets atteints de la MP ont participé à une expérience ayant comme objectif de comparer les effets de l’IH à ceux de l’IA sur ces paramètres de marche. Les sujets effectuaient un parcours de 256 cycles de pas sous trois conditions différentes : contrôle (CC), sous IA, et sous IH via un bracelet vibrant. Alors que l’IH et l’IA ont permis une augmentation de la cadence et une diminution de la durée des cycles de pas, l’IA a également entrainé une augmentation de la vitesse de marche par rapport à la CC, montrant dans ces conditions une meilleure efficacité que l’IH. Durant l’IA et l’IH, les ALT se sont maintenues par rapport à la CC contrairement à ce qui est trouvé dans la littérature. Dans cette étude les indiçages isochrones n’ont pas entraîné de rupture des ALT et pourraient donc être conseillés.