Étude de cas : Les effets d’une pratique d’activités psychomotrices sur le bien-être perçu et l’évolution qualitative du dessin de la famille chez l’enfant d’âge scolaire

Details

Supervisors

Eeckhout, Coralie

Faculty

Faculté de psychologie, logopédie, sexologie et des sciences de la famille

Degree label

Master [120] en sciences psychologiques, à finalité spécialisée

Abstract

Contexte : La qualité de vie, de l’enfant particulièrement, est un concept central de nos jours (Harris, 2008). Celle-ci étant influencée par de nombreux événements (Nolin & Leclerc, 2019), la psychomotricité contribuerait également à son amélioration (Maìas et al., 2023) et ce, via tous les aspects travaillés lors des séances tels que l’estime de soi, la perception de soi dans le temps et l’espace, la symbolisation, le psychoaffectif, le psychocorporel, ainsi que la communication (Gravel & Tremblay, 2004; Grabot, 2002; Coler et al., 2010; Constantin, 2021). Objectif : Ce mémoire cherche à étudier les effets d’une pratique d’activités psychomotrices sur le bien-être perçu et l’évolution qualitative du dessin de la famille chez l’enfant d’âge scolaire, sous forme d’une étude de cas auprès de 3 individus. Méthodologie : Il s’agit d’une étude de cas réalisée sur 3 participants ainsi que chacun de leurs parents lors de deux passations, entrecoupées par 5 séances de psychomotricité au sein d’un centre. Les passations proposaient à l’enfant de répondre au CHQ, au PedsQl, ainsi que de réaliser le dessin de famille. Les parents répondaient aux mêmes questionnaires en version hétéro-rapportées. Résultats : Il existe un lien bidirectionnel entre le dessin de la famille et la qualité de vie de l’enfant. Cependant nous n’avons pas pu démontrer un lien statistique entre la psychomotricité et le bien-être, même si les enfants rapportent de meilleurs niveaux de qualité de vie après les séances. Enfin, un lien entre les versions auto et hétéro-rapportées n’a pas pu être mis en évidence, probablement dû à la taille restreinte de l’échantillon.