Risques et contrôle des entreprises qui traitent avec les monnaies virtuelles Le cas des bitcoins en particulier

Details

Supervisors

Vandenborre, Bernard

Faculty

Louvain School of Management

Degree label

Master [120] en sciences de gestion (Mons)

Abstract

Au départ, si le bitcoin était réservé aux amateurs de technologie, aujourd’hui, ce sont les entreprises qui s’y intéressent. Mais quels sont les risques et l’impact sur le contrôle des entreprises qui traitent avec cette crypto monnaie ? Le bitcoin est un système numérique, un moyen de paiement immatériel basé sur un protocole particulier. En effet, il se base sur la cryptographie, il est généré par du minage et toutes les transactions ordonnées à partir de clés publique et privée sont répertoriées dans la blockchain. La monnaie virtuelle est indépendante de toute structure, est très volatile et n’est donc pas régulée légalement. Après analyse complète du bitcoin, il apparait que les risques majeurs de son utilisation concernent le manque d’information, la perte, le hackage et surtout la volatilité de son cours. Ces risques impactent les entreprises de manière proportionnelle au montant investi. Il est nécessaire de garder à l’esprit que le propriétaire du portefeuille est pleinement responsable et qu’il n’existe aucune assurance contre ces risques. Les arguments recueillis dans les littératures diverses démontrent que les professionnels du monde économique refusent d’assimiler le bitcoin à une monnaie. Selon eux, le bitcoin ne répond pas à la définition d’une monnaie d’autant plus, qu’il n’est pas reconnu par la loi. Ceux-ci le définissent comme un actif, une immobilisation incorporelle. Si le bitcoin fait partie du cours normal de l’activité de l’entreprise, celui-ci peut être reconnu comme un stock. Suite aux déductions du mode de comptabilisation du bitcoin en droit comptable belge, la résolution des principaux risques d’audit en fonction des cycles a été développée. Différents professionnels du chiffre, venant de pays différents, expliquent qu’il est tout à fait possible d’auditer de telles entreprises. Toutefois, en Belgique, personne ne souhaite s’exprimer sur la manière de faire en raison du manque d’information, de maitrise et de règles. Il est donc indispensable que le législateur prenne position. Finalement, une incertitude repose sur l’avenir du bitcoin et des autres monnaies virtuelles semblables. Toutefois, les avis se rejoignent sur le fait que la technologie de la blockchain est un progrès contre la fraude. Si le bitcoin et autres monnaies virtuelles ne constituent pas le futur des entreprises, les technologies qui les composent sont un atout majeur pour le monde financier.