L'influence de la pronation tardive sur le syndrome fémoro-patellaire.

Details

Supervisors

Auquier Hervé ; Pruvost Fanny

Faculty

Faculté des sciences de la motricité

Degree label

Master [60] en kinésithérapie et réadaptation

Abstract

Introduction : Le syndrome fémoro-patellaire est une pathologie aux multiples origines. Celui-ci touche particulièrement la population des jeunes femmes et le fait de présenter une pronation excessive du pied est souvent associé à ces origines. Néanmoins, qu’est-ce que réellement la pronation excessive, y a-t-il une définition, des valeurs de référence,… ? L’objectif de ce mémoire était de parcourir la littérature afin de voir si la pronation excessive était une cause, ou non, du syndrome fémoro-patellaire. Méthode : Une recherche documentaire a été réalisée à travers cinq bases de données électroniques. Tous les articles ont été filtrés comme suit, d’abord un premier filtre fut appliqué pour ne garder que les articles correspondant au sujet (le syndrome fémoro-patellaire et/ou la pronation excessive), ensuite un deuxième filtre fut appliqué afin de ne garder que ceux tentant de donner une réponse partielle ou complète à la question de recherche, ayant un score de six sur sept items à l’échelle de fiabilité et un score de minimum 23 sur 25 sur l’échelle PRISMA modifiée. Résultats : Seuls neuf articles sur les 178 ont étés retenus. Sur ces neuf articles, deux sont des revues systématiques trouvant des articles contradictoires, six trouvent des associations entre le syndrome fémoro-patellaire et la pronation excessive mais ne permettent pas d’établir un lien de cause à effet, et un ne trouve aucun lien entre syndrome fémoro-patellaire et pronation excessive. Conclusion : Les résultats obtenus sont à l’image de nos attentes, bien que des associations soient trouvées entre les deux parties de l’équation, aucun lien de cause à effet ne peut être prouvé. Néanmoins, cette piste n’est pas à abandonner pour autant, le faible niveau scientifique des études, le manque d’études traitant du sujet et l’absence d’une définition clinique de la pronation excessive ne permettant pas l’utilisation d’un protocole standard laissent place à des liens faibles et contradictoires.