Du rire aux larmes, ces acteurs qui changent de registre. Analyse de contenu d'articles de presse de deux acteurs belges : Benoît Poelvoorde et Virginie Efira Dans quelle mesure le passage du genre comédie au drame pour des acteurs étiquetés en tant que "comiques" est-il un élément favorable à leur consécration ?

Details

Supervisors

Fevry, Sébastien

Faculty

Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication

Degree label

Master [120] en communication (Mons)

Abstract

Aujourd’hui, le cinéma se décline sous de multiples formes et est devenu un véritable art populaire, un divertissement, une industrie, un média,… De plus, certains genres cinématographiques sont parfois plus caractéristiques que d’autres selon les pays. C’est notamment le cas en Belgique, où le film documentaire se distingue notamment avec la création de l’école belge du documentaire dans les années 1900. Néanmoins, au cours de ces cinquante dernières années, de nombreux films emblématiques tels que « Rosetta » (1999) des frères Dardenne, « Toto le héros » (1991) de Jaco Van Dormael ou encore « C’est arrivé près de chez vous » (1992) de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde témoignent, de par leur succès, leur provocation, leur qualité ou renommée, de la richesse du cinéma belge francophone. La richesse de notre cinéma est également marquée par des acteurs talentueux tels que François Damiens, Jérémie Renier, Marie Gillain, Yolande Moreau, Cécile de France, Emilie Dequenne, Olivier Gourmet ou encore Bouli Lanners pour ne citer qu’eux et très prisés par le cinéma français. En effet, dans cet univers, certains acteurs sont parfois « catalogués » dans des cases prédéfinies. Nous allons d’ailleurs dans ce travail analyser le cas des acteurs belges Benoît Poelvoorde et Virginie Efira. Nombreux sont ces acteurs de comédie à jouer des rôles plus graves tels que Bourvil ou encore Coluche. Ce dernier a d’ailleurs reçu le César du meilleur acteur pour son rôle de pompiste alcoolique dans « Tchao pantin ». Coluche disait d’ailleurs se sentir à l’abri puisqu’il faisait un cinéma qu’on ne récompense pas. Il suffit de regarder le palmarès des cérémonies telles que les Magritte ou encore les César. Majoritairement, les comédies collectionnent les entrées mais rarement les prix. Nous allons donc tenter de découvrir si le passage du genre comédie au drame est un gage de consécration dans la carrière d’un acteur et nous aborderons également l’existence ou non d’une différence de traitement entre un acteur de sexe masculin et féminin dans la presse belge et française ou encore si ces acteurs sont présentés de manière différente en France et en Belgique.