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Un entrainement sur la reconnaissance des émotions impacte-t-il l’alexithymie et les performances d’inhibition ?
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- L’alexithymie est un trait de la personnalité que 10% de la population possède (Franz et al., 2008). C’est un concept multidimensionnel qui se définit par un déficit du traitement émotionnel. Nous pouvons la définir avec 3 dimensions : la difficulté à identifier ses émotions, la difficulté à décrire ses émotions et la pensée orientée vers l’extérieur (Bagby et al., 2005). La reconnaissance des émotions est un concept important que nous utilisons dans nos interactions sociales (McKenzie et al., 2000). Les difficultés en reconnaissance des émotions sont centrales dans l’alexithymie (Samur et al., 2013). L’inhibition est une fonction exécutive définie par le contrôle intentionnel du comportement, de la distraction et des impulsions. Nous utilisons cette fonction au quotidien, elle permet de limiter les réactions indésirables (Schmeichel & Tang, 2015). Ce mémoire vise à étudier l’impact d’un entrainement à la reconnaissance des émotions sur l’alexithymie et sur les performances d’inhibition. Les entrainements montrent généralement l’effet attendu : l’amélioration des compétences entrainées (Rydin‐Orwin et al., 1999). Nous cherchons à découvrir si entrainer une difficulté de l’alexithymie permet de diminuer le score d’alexithymie chez les personnes atteintes. Nous explorons également le lien entre la reconnaissance émotionnelle et l’inhibition. Pour cela, nous avons travaillé sur la question : « Un entrainement sur la reconnaissance des émotions impacte-t-il l’alexithymie et les performances d’inhibition ? ». Notre étude a été effectuée via deux séances en laboratoire et un entrainement d’une semaine à effectuer à domicile. A la suite des récoltes de données, nous avons effectué plusieurs ANOVA afin de tester 3 hypothèses. Les résultats ont montré que notre entrainement a été efficace, les performances en reconnaissance des émotions ont connu une amélioration. Cependant, notre entrainement n’a pas eu d’impact sur l’alexithymie ou sur les performances d’inhibition. Ces résultats mettent en avant la difficulté de l’élaboration d’un entrainement efficace. Notre étude présente plusieurs limites et plusieurs pistes futures.