No Thumbnail Available
La dissipation d’énergie et le contrôle moteur lors d’une tâche de réception au sol : revue de la littérature et application chez la personne âgée
Files
PAYSANT_Grégoire_41891500_2020-2021.pdf
UCLouvain restricted access - Adobe PDF
- 1.74 MB
Details
- Supervisors
- Faculty
- Degree label
- Abstract
- Lors de la descente d’une marche ou lors d’un saut, une certaine quantité d’énergie potentielle va être transformée en énergie cinétique au cours de la phase aérienne. Lors de la réception, cette énergie cinétique va dès lors devoir être dissipée afin d’éviter de rebondir. Pour expliquer la réception, diverses modèles biomécaniques ont été proposés. Dans le cadre de sauts répétitifs, la réception peut être modélisée à l’aide d’une masse montée sur un ressort (Ferris & Farley, 1997). Cependant, ce modèle ne peut caractériser la réception d’un saut avec pour consigne de stopper le mouvement (i.e., ne pas rebondir). En effet, le ressort ne permet pas une dissipation d’énergie (i.e., l’énergie est stockée sous forme élastique puis restitué sous forme de poussée). Pour permettre la dissipation de l’énergie, un amortisseur doit être ajouté à ce modèle (Dyhre-Poulsen et al., 1991) (Newman et al., 1997), et il semblerait le comportement du membre inférieur soit modifié qu’au cours de la réception, passant d’un ressort à un ressort associé à un amortisseur ((Gambelli & Schepens, 2020)). Plusieurs études se sont également intéressées au travail exécuté au niveau articulaire afin de définir le rôle joué par chaque articulation ((Devita & Skelly, 1992), (Zhang et al., 2019) Toutefois les résultats divergent, le choix d’une revue de la littérature semble donc opportun afin de mieux caractériser le contrôle moteur lié à la dissipation d’énergie. Un des aspects qui sera également abordé dans cette revue de la littérature est la modification du contrôle au cours de la vie. En effet, les capacités motrices et sensorielles varient et de ce fait, le contrôle moteur évolue avec l’âge du sujet (Cenciarini et al., 2010; DeVita & Hortobagyi, 2000). Lors de la descente d’une marche par exemple, la stratégie d’atterrissage est modifiée en limitant l’amplitude articulaire et augmentant le rapport entre les composantes squelettique et musculaire (DeVita & Hortobagyi, 2000).