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Comprendre la violence scolaire : L'éclairage de certains facteurs cognitifs et émotionnels sur le phénomène de la violence en milieu scolaire dans le 1er degré de l’enseignement secondaire à Bruxelles

(2017)

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Force est de constater que le concept de violence est difficile à définir. En effet la violence est empreinte de subjectivité et, est souvent affaire de perception. En milieu scolaire, la violence est polymorphe si bien que l’on parle de violences au pluriel et non au singulier. Lorrain (2003) tente une typologie de la violence en milieu scolaire et discerne les violences morales, les violences physiques et les violences sociales (dépouille, violence dans les transports publics et scolaires, vandalisme, conduites à risque, comportements suicidaires etc.) (as cited in Hullebroeck & Silberberg, 2007, p.13). Lorsque l’on s’intéresse aux faits de violence scolaire en Belgique et plus précisément à Bruxelles, on remarque la quantité limitée de données. D’une part, les établissements ne reportent pas tous les faits par peur des conséquences sur leurs réputations, d’autre part les victimes éprouvent parfois un sentiment de honte qui les empêche de se plaindre. Une étude réalisée en 2003 apporte un éclairage sur les faits de violence en milieu scolaire (Lecocq, Hermesse, Galand, Lembo, Philippot & Born, 2003). Toutefois cette étude ne renseigne pas suffisamment sur l’influence culturelle, économique et sociale d’une région sur les comportements violents. C’est pourquoi ce mémoire se propose d’apporter un éclairage sur ces influences en incluant les facteurs liés à l’environnement dans lequel l’élève évolue et en incluant des facteurs cognitifs et émotionnels. Après une analyse de la littérature sur la violence en milieu scolaire ainsi que sur l’apprentissage, nous avons réalisé une étude concernant les manifestations violentes dans deux établissements scolaires l’Athénée Royal de Koekelberg et l’Institut Dominique Pire. Le traitement des résultats a été réalisé à travers les matrices de corrélation. En se basant sur les outils « QCX », notre étude a permis de dresser le profil d’un adolescent auteur de violence comme une personne vulnérable , facilement influençable et qui aurait tendance à suivre le groupe, voire à se laisser marcher dessus. L'élève clairvoyant se rend vite compte des limites du système éducationnel dans lequel il évolue et s'en désintéresse ou se décourage, notamment s'il est peu convaincant et pas aventurier. Or les difficultés scolaires peuvent servir de catalyseur à la violence scolaire.