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Poilevey_40701000_2017.pdf
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- Le but de ce travail est de réaliser une synthèse qualitative sur base d’articles les plus récents traitant des potentiels effets de la pratique d’une activité physique, indépendamment d’autres facteurs, dans la prévention de l’apparition des cancers. Cette revue a donc comme premier objectif d’étudier les mécanismes biologiques qui relient l’activité physique et l’oncogenèse. Un deuxième objectif est de définir les types de cancers pouvant être prévenus par l’activité physique, mais également quel type d’activité physique peut être proposé aux cancéreux. À l’issue d’une recherche documentaire réalisée à travers quatre bases de données électroniques, l’étude et la comparaison de 125 références ont permis d’élaborer cet exposé. Depuis 1984, le nombre d’études permettant d’établir un lien entre la pratique d’une activité physique et le risque de cancer ne cessent de croître. Que ce soit de manière directe ou indirecte suite à la perte de masse corporelle, l’activité physique a un impact biologique sur l’organisme qui semble jouer un rôle protecteur sur le risque de cancer. Selon le type de cancer, les mécanismes biologiques ont pu être totalement ou partiellement élucidés avec une diminution du risque de cancer plus ou moins conséquente. Au fil des années, les recherches et les méthodes d’évaluation se sont affinées permettant d’affirmer un effet bénéfique plus ou moins significatif, en fonction du type de cancer, de la pratique d’une activité physique dans la problématique de prévention des cancers. À l’heure actuelle, bien que la totalité des mécanismes biologiques ne soit pas clairement établie, l’activité physique apparaît comme un moyen non négligeable de prévenir le développement de certains cancers.