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Évaluation du réchauffement passé et futur en Belgique sur base d’une méthode de contrainte observationnelle
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- Ce travail porte sur l'évaluation du réchauffement climatique en Belgique, en se concentrant sur les tendances passées récente et les projections futures. Il utilise une méthode de contrainte observationnelle, une approche qui combine les observations historiques avec les simulations de modèles climatiques pour affiner les projections et réduire les incertitudes. Ce mémoire, inspiré par les travaux réalisés dans le cadre d'une étude française France, vise à comprendre les spécificités du réchauffement climatique à l'échelle régionale en Belgique, une tâche rendue complexe par la petite taille du pays. L'analyse révèle que la température moyenne annuelle en Belgique a augmenté de +1,54 °C en 2022 par rapport à la période de référence 1910-1930, dont la majeure partie (+1,47 °C) est attribuable aux activités humaines. Les forçages naturels, en revanche, n'ont contribué qu'à une faible augmentation de +0,07 °C. La Belgique semble connaître un réchauffement plus rapide que la moyenne mondiale, avec un ratio de réchauffement régional/global de 1,27 sur la période récente. Les projections pour la fin du XXIe siècle sont inquiétantes. Dans le cadre du scénario SSP3-7.0, les températures devraient continuer à augmenter, atteignant +3,66 °C en moyenne annuelle d'ici 2100. Cette hausse sera particulièrement marquée en été, avec une augmentation attendue de +5,07 °C, tandis que l'hiver devrait connaître une hausse plus modérée de +3,01 °C. Ces projections soulignent la nécessité de politiques d'atténuation fortes pour éviter un réchauffement incontrôlé, d'autant que les efforts actuels sont jugés insuffisants pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.