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Perception et action en lien avec les attitudes par rapport à son corps dans le domaine des troubles alimentaires en population sub-clinique

(2015)

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Les troubles alimentaires, comme leur nom l’indique, sont souvent vus comme des troubles ayant seulement un rapport avec l’alimentation. Cependant, les troubles alimentaires ne sont pas uniquement caractérisés par des comportements inappropriés face à la nourriture. On remarque également une altération de la représentation du corps chez les patientes atteintes d’anorexie ou de boulimie. Par représentation du corps, nous entendons tout ce qui touche à l’image du corps et au schéma corporel. La première notion comprend les aspects conscients de la représentation corporelle, tandis que la suivante fait appel aux aspects plus inconscients de cette représentation qui sont liés à l’action. Dans le cadre de ce mémoire, notre question de recherche porte sur les liens entre le schéma corporel et les troubles alimentaires en population sub-clinique. Nous avons décidé de nous intéresser à celui-ci plutôt qu’à l’image du corps car la thématique du schéma corporel dans les troubles alimentaires est encore fort peu abordée. Cette question est importante car un trouble du schéma corporel peut expliquer une mauvaise perception chez le sujet de ses propres capacités d’action. Par ailleurs, l’étude réalisée dans le cadre de ce mémoire porte sur une population sub-clinique. Concrètement, nous avons cherché à observer l’influence que pourraient avoir certaines caractéristiques des troubles alimentaires (population sub-clinique) sur la perception de la part des sujets de leur capacité à atteindre des objets et sur leur capacité à évaluer des distances dans l’espace proche (par rapport à eux-mêmes et entre deux objets). Les résultats principaux ne nous ont pas permis, d’une manière générale, de montrer un lien entre un niveau plus élevé de troubles alimentaires et une moins bonne capacité à estimer ses capacités d’atteinte ainsi que des distances par rapport à soi. Cependant, les analyses complémentaires ont permis de montrer certains liens entre plusieurs caractéristiques des troubles alimentaires et une moins bonne capacité à estimer ses capacités d’action dans l’espace proche. Finalement, des pistes pour des études futures sont suggérées. Notamment, nous pensons qu’avant d’affirmer que la présence de certaines caractéristiques des troubles alimentaires ne peut pas être associée à des déficits au niveau du schéma corporel au même titre que ceux qui ont déjà été démontrés au niveau de l’image du corps, il serait judicieux d’étudier cette question en population clinique.