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De la bande au "band", face au mépris : une analyse du rap français dans la lutte pour la reconnaissance à travers les théories d'Axel Honneth
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- « Être » est un combat contre l’autre mené par des individus qui craignent une perte de leur identité, de leur culture. La peur de ne plus « exister » hante les esprits. Nous trouvons des moyens de reconnaissance créatifs qui paraissent trop souvent comme une lubie futile de nos rêves d’évasions. Mais s’ils étaient qu’une tentative d’être reconnu, de se définir moralement et socialement dans l’immense diversité de ce monde ? Au regard des perturbations sociales, l'art a toujours pu subsister et évoluer à travers les époques. Il en est un qui va attiser l’intérêt de cette recherche car il a porté sa voix jusqu'aux portes de la sphère politique en se détachant du discours conventionnel par la faculté de chanter, d’écrire et de composer : le rap français. Il se fait, encore et toujours, le symbole de luttes sociales, un objet de reconnaissance, le reflet de blessures morales et un outil de contestation du système social et politique dans lequel nous vivons. D’ailleurs, l’actualité de 2020 abonde en faits divers liés au racisme institutionnel, aux violences policières et si à l’heure actuelle la voix de quelques minorités ne se fait pas entendre, si l’urgence de certaines problématiques n’apparait pas réelle, si une catégorie de personnes a maille à partir avec le système, le rap en France prend le relai de la parole comme moyen d’excellence pour s’exclamer contre les injustices ressenties.