L'eau comme patrimoine commun : quelles sont les pistes pour exprimer ce droit universel au travers des barrages écluses de la Haute Meuse ?

Details

Supervisors

Vanderburgh, David ; Pirard, Marie

Faculty

Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme

Degree label

Master [120] : ingénieur civil architecte, à finalité spécialisée

Abstract

« L’eau comme patrimoine commun : quelles sont les pistes pour exprimer ce droit universel au travers des barrages-écluses de la Haute Meuse ? » Cette question tente d’utiliser l’architecture pour répondre à des enjeux actuels d’espaces extérieurs, besoins suite à la pandémie du Covid ; de production d’énergie verte face à la crise énergétique et environnementale ; de gestion de l’eau suite aux inondations de 2021 mais aussi de ré employer le patrimoine construit dans le sens architectural de l’adaptive re use. L’eau est un des éléments subordonnants du territoire, il le façonne et chacune des installations hydrauliques répond à des enjeux de grande ampleur mais aussi locaux par leurs situations. Les barrages-écluses sont travaillés par l’outil du portrait, qui est un plan alliant différentes informations du territoire rendant compte de cette dualité d’échelles. Ils seraient capables, en cartographiant le sous bassin, de détailler ces notions de spatialité, d’activité, d’habitation, d’histoire, etc. Les sites des barrages-écluses offrent une position transversale à la linéarité fluviale et une ouverture sur le fond de vallée. Chacun possède, au minimum, une île aménageable sépare l’écluse du barrage. Les portraits sont basés sur les sujets principaux qui alimentent la large réflexion des communs : la gestion et le partage de la ressource, les interactions sociales par le travail, l’activité en commun. Premièrement, des actions sont déjà mises en place pour la gestion de l’eau grâce au Contrat de Rivière Haute-Meuse. Cependant, celui-ci ne comprend pas les 10 barrages-écluses de la Haute Meuse. L’électricité est détenue par des entreprises privées. La première piste de solution pour la création de commun est de remettre la gouvernance des sites et la gestion des ressources aux mains d’un comité participatif citoyen. D’autres pistes sont développées dans ce TFE pour réunir les citoyens de la Haute Meuse, par le travail ou par la coactivité permettant le rehaussement des valeurs caractéristiques du sous bassin : touristiques, économiques et agricoles