Déterminants psychologiques à l'oeuvre dans la perception et la conduite d'un dispositif d'accrochage scolaire.

Details

Supervisors

Pinon, Nicolas

Faculty

Faculté des sciences de l'éducation

Degree label

Master [120] en sciences de l'éducation

Abstract

Le monde de l’enseignement est en continuelle évolution. D’une part les pratiques pédagogiques s’améliorent grâce aux nouvelles technologies et aux variétés de savoir qui sont proposées dans les écoles. D’autre part, le jeune devient le centre de l’école et l’équipe éducative tente d’identifier les besoins de l’étudiant pour y répondre le plus précisément possible. Dans ce contexte, nous constatons que sur le terrain existe une multitude de dispositifs qui sont proposés aux jeunes qui vivent des situations difficiles. Notre mémoire prend l’exemple du DIAS (Dispositif Interne d’Accrochage Scolaire) qui peut apporter une aide aux jeunes en toute confidentialité. Et pourtant, sur le terrain nous nous apercevons que les jeunes qui bénéficient d’un tel dispositif sont connotés négativement de la part des professionnels. Ils reçoivent l’aide demandée mais le contexte du jeune n’est pas assez pris en compte lors d’un travail individualisé. Nous avons décidé de décortiquer le mot « contexte du jeune » en trois éléments : la famille, les autres jeunes et les professionnels. Nous sommes persuadés que les autres jeunes ainsi que la famille jouent un rôle essentiel dans le travail d’accompagnement d’un étudiant mais nous avons fait le choix de poser tout notre intérêt sur le dernier élément, les professionnels. Il nous a semblé important de prendre en compte cet aspect dans le but d’avoir de meilleurs résultats dans la lutte contre le décrochage scolaire. Nous sommes aussi convaincus que cette constatation peut être extrapolée à d’autres situations non développées dans ce mémoire. Persuadés que la perception des professionnels devait être prise en compte lors d’un accompagnement individualisé d’un jeune, nous avons décidé de prendre comme question de recherche : « Comment les éducateurs et les professeurs vivent l’accompagnement d’un jeune qui bénéficie d’un dispositif d’accrochage scolaire dans le secondaire qualifiant bruxellois? »