Gestion des addictions de produits psychotropes chez les patients sous libération à l’essai en hôpital psychiatrique médico-légal : Analyse des programmes de prévention et d’accompagnement après l’hospitalisation

Details

Supervisors

Schepens Pierre ; Oudghiri Idrissi Tarik

Faculty

Faculté de santé publique

Degree label

Master [120] en sciences de la santé publique, à finalité spécialisée

Abstract

Contenu : Ce mémoire analyse divers programmes de prévention et d’accompagnement des problématiques d’addiction aux produits psychotropes pour les personnes en libération à l’essai. Il se concentre sur les stratégies utilisées après l’hospitalisation pour favoriser leur réinsertion et prévenir les rechutes. Ce mémoire s’inscrit dans un contexte de consommation croissante de substances psychotropes au sein des unités psychiatriques médico-légale. Méthodologie : Cette recherche utilise une approche qualitative et inductive, combinant des entretiens semi-dirigés et des observations directes sur le terrain. Douze professionnels/structures impliqués dans l’accompagnement des personnes internées ou des addictions ont été interrogés. Les participants incluent des structures résidentielles, des centres de jour, des services de consultations, des coordinateurs TSI, une équipe mobile, une chercheuse et une criminologue. Ces entretiens ont permis de collecter des données qualitatives sur les perceptions, expériences et recommandations en lien avec la gestion des addictions aux produits psychotropes chez les personnes internées. Résultats : Les résultats révèlent une importante consommation de substances psychotropes chez les internés. Les structures interrogées, utilisent différentes approches, telles que des consultations individuelles, des activités, des programmes en communauté thérapeutique ou encore des services de permanence. Malgré ces efforts, des obstacles persistent dans l’accompagnement et la réinsertion des personnes internées, notamment la stigmatisation des patients, la criminalisation de l’usage de drogues et le manque de coordination entre les secteurs justice, santé et addiction. Des recommandations sont mentionnées pour renforcer cet accompagnement et améliorer la réinsertion des patients, notamment la déstigmatisation du public interné et la décriminalisation de l’usage de drogues.