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La fidélité atlantique de Paul-Henri Spaak face aux relations sino-belges (1957-1964)
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- En 1957, Paul-Henri Spaak devient secrétaire général de l’Organisation du traité atlantique nord. Spaak doit alors guider l’Alliance atlantique face à l’influence grandissante de la République populaire de Chine sur la scène internationale. Il énonce une politique à mettre en place vis-à-vis de la RPC pour l’OTAN, mais aussi pour la Belgique. Il s’agit donc dans ce mémoire de se demander comment la loyauté de Paul-Henri Spaak à l’égard de l’OTAN détermine la politique étrangère de la Belgique vis-à-vis de la République populaire de Chine, durant la guerre froide (1957-1964). Pour cela, ce mémoire mobilise des archives et des sources éditées. Cette étude met en avant la loyauté de Spaak vis-à-vis de l’OTAN, qui le pousse à adopter une politique attentiste à l’égard de la RPC afin de maintenir l’unité de l’Alliance. La Belgique, sous Spaak, refuse ainsi de reconnaitre officiellement le gouvernement de Beijing et de l’inclure à l’ONU. Cependant cette politique est confrontée à plusieurs défis sur la scène internationale, ainsi qu’à certaines revendications de personnalités politiques belges.