Le hip-hop, culture d’une jeunesse stigmatisée : L’institutionnalisation et l’évolution des stigmates associés aux danseurs hip-hop

Details

Supervisors

Branders, Chloé

Faculty

Faculté de droit et de criminologie

Degree label

Master [120] en criminologie, à finalité spécialisée: criminologie de l'intervention

Abstract

Le mouvement hip-hop est depuis sa création soumis à de nombreux stigmates tels que une culture de la jeunesse qui se rebelle, la violence, la délinquance et l’usage de drogue. La « Zulu Nation » initiatrice de ce mouvement promeut cependant des valeurs de paix et d’unité. Les stigmates, quant à eux, influencent la construction identitaire de l’individu. Celui-ci peut alors mettre en place différentes stratégies de protection face aux stigmates. Dans un deuxième temps, le mouvement hip-hop va faire l’objet d’une institutionnalisation croissante. Ce phénomène va notamment permettre à cette culture de s’éloigner des stigmates qui lui sont associés. Cependant, cette institutionnalisation n’est pas sans conséquence sur le sentiment d’identité des danseurs. En effet, ceux-ci vont devoir décider entre continuer à s’identifier à la rue, lieu d’origine du hip-hop, ou s’identifier aux institutions légitimes. Ce mémoire se concentre principalement sur l’institutionnalisation du hip-hop et son effet sur l’évolution des stigmates qui lui sont associés. Nous cherchons également à déterminer quel est l’impact de ces différents phénomènes sur la construction identitaire des danseurs.