No Thumbnail Available
Files
Tribolet_19371300_2020.pdf
Closed access - Adobe PDF
- 19.36 MB
Details
- Supervisors
- Faculty
- Degree label
- Abstract
- Les enjeux environnementaux de demain sont des leviers de projets d’architecture. En milieu périurbain, l’étalement des villes avec les villas 4 façades n’est plus soutenable. Le logement collectif s’inscrit dans une logique d’optimisation, il répond à un double enjeu : l’enjeux économique et l’enjeu environnemental. Par sa densité et sa compacité, il est moins consommateur de territoire et provoque moins de déperditions thermiques comparé à une maison 4 façades. Il permet d’optimiser l’utilisation de matière et d’énergie. Construire compact économise de la matière. En mutualisant des équipements et des fonctions au sein du logement, nous réduisons la consommation, mais nous pouvons aussi réduire la surface habitée de logement et donc aussi le prix unitaire des logements. A l’échelle du territoire, nous avons essayé de répondre à la question de comment et où construire du logement collectif sur base des enjeux de demain du territoire. Notamment celui de la résilience alimentaire et celui de la mobilité douce. En amenant le monde agricole dans les villes nous répondons à l’enjeu de la métropole nourricière avec la valorisation des espaces résiduels, les friches reconverties en vergers et potagers collectifs. En enrichissant la ville de ces surfaces nourricières en les connectant aux centres villes par des réseaux de mobilités douces. Nous l’avons vu avec l’exemple de la ville d’Albi, de la ville de Détroit, des jardins de Bourges. La résilience alimentaire préoccupe les villes. Le maraîchage, la récolte de fruits et de légumes sont de nouvelles sources de travail, d’échanges sociaux et permettrait de décloisonner la ville de la campagne. A l’échelle architecturale, notamment au travers des coopératives Suisse, Kalkbreite, Kraftwerk, Merh als wohnen, nous avons vu comment mutualiser des fonctions au sein des logements. Collectiviser permet de réduire les surfaces unitaires des logements et donc le prix du loyer. Il permet aussi de favoriser les échanges sociaux, les échanges de services, de savoir. En mutualisant des équipements, on réduit aussi la consommation de matériel par habitant. Aujourd’hui de nouveaux enjeux sont sur la table. De nouveaux modes d’habiter impactent l’architecture.