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La neurophysiologie et la psychologie du toucher humain chez les victimes d’abus sexuels et ses conséquences dans le cadre des soins de santé.
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- Connaitre les réactions neurophysiologiques d’un toucher et leurs bienfaits sur la santé est essentiel pour les prestataires de soins. L’éthique du toucher médical est aussi à considérer afin d’éviter tout mal-être pour le patient, particulièrement dans certaines pathologies telles que le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) où une réponse exacerbée à des stimuli non menaçants est observée. Une victime d’abus sexuels souffrant de SSPT peut considérer un simple toucher comme une menace, celui-ci étant directement lié au traumatisme. Une majorité des victimes d’abus sexuels évitent de se rendre dans des services de santé. Ceci pourrait être dû à des altérations neurophysiologiques et psychologiques du toucher. Un dépistage et une prise en charge devraient alors être adaptés à ces dernières. Des altérations neurophysiologiques entrainant des symptômes modérant l’utilisation des soins de santé ont été objectivées chez ces victimes. La littérature s’accorde sur une prise en charge dite « sensible » adaptée aux victimes, basée sur une recherche de consentement favorisant le sentiment de contrôle pour celles-ci. Cependant, les dépistages sont peu systématisés ce qui entraine une lacune pour identifier les victimes et pour leur prodiguer une prise en charge adaptée. Il serait alors essentiel de promouvoir les soins sensibles comme canevas méthodologique auprès des praticiens afin qu’ils dispensent une prise en charge adéquate à tous les patients sans obligation de divulgation.