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Les externalités de l’aide humanitaire en situation de conflit, regards croisés sur le Sahel : Comment l’aide humanitaire des ONG et OI nourrit-elle l’effort des guerres entre les belligérants dans la région du Sahel ?
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- Le Sahel central, une zone à potentialité économique très riche en ressources minérales. Il est constitué en partie de la zone frontalière des trois pays, encore appelé Liptako-Gourma (Mali, Niger, Burkina). Le Sahel central, depuis 2012, fait l’objet d’attaques terroristes, djihadistes et de conflits intercommunautaires. Cela est dû à plusieurs facteurs internes et externes. Frapper aussi par des aléas climatiques. Tous ces facteurs en concert vont entrainer une insécurité alimentaire et des déplacements sans précédents des populations de cette localité pour trouver refuge dans leur propre pays ou à l’intérieur d’autres pays voisins. Mais force est de constater que les conflits armés et les tensions intercommunautaires sont les indicateurs les plus élevés exacerbant la situation humanitaire dans la zone. Dès lors, les Organisations humanitaires munies de leurs « bâtons de pèlerin humanitaire » feront leur entrée dans cette zone d’insécurité grandissante pour venir en aide aux personnes en situation de détresse. Mais en toute chose, il y a ses avantages et ses inconvénients. L’aide humanitaire apportée à ces personnes par les ONG et OI profite non seulement aux personnes en détresse mais aussi par inadvertance aux groupes belligérants. Mais force est de savoir qu’au terme de notre étude, nous avons compris que l’aide humanitaire des ONG et OI n’est qu’un facteur très infime des facteurs prolongateurs des conflits au Sahel. Les facteurs du premier plan qui aggravent et prolongent les conflits au Sahel sont entre autres l’injustice, les crimes extrajudiciaires, la corruption, les problèmes liés à l’accès à la terre, les conflits intercommunautaires liés à l’amenuisement des terres arables et des zones de pâturages causés surtout par le boom démographique qui échappe au contrôle des États de la région.