No Thumbnail Available

Propager la biodiversité en ville, une occasion pour les habitants de s’approprier autrement la rue : Proposition d’un début de corridor écologique en milieu urbain dense

(2023)

Files

Pineda_89631600_2023.pdf
  • UCLouvain restricted access
  • Adobe PDF
  • 254.86 MB

Details

Supervisors
Faculty
Degree label
Abstract
Il y a 3,5 milliards d’années, la vie est apparue sur Terre. Aujourd’hui, elle continue de prospérer autour de nous, et même en nous. La biodiversité fournit la totalité de nos besoins vitaux (alimentation, oxygène, hygiène...). Cependant, l’espèce humaine a envahi le territoire et se l’est approprié égoïstement. Les villes sont les témoins de ces transformations comme l’artificialisation des sols, l’omniprésence des véhicules motorisés, l’enfermement des espèces végétales… Lille n’a pas fait exception à la règle et s’est engouffrée dans cette spirale. Cependant, le parc de la Citadelle et la friche Saint-Sauveur permettent de préserver la vie au sein de la ville. De nombreuses espèces s’y développent, néanmoins, leur expansion est cloisonnée par l’urbanisation. La rue Solférino, aujourd’hui connue comme « rue de la soif », renferme un potentiel insoupçonné. Elle connecte les deux tâches de biodiversité, elle est le lieu idéal pour mener à bien une recherche et un projet sur la mise en place d’un corridor écologique dans la ville. Pour mener à bien cette étude sur l’espace de la rue, il a été nécessaire d’en identifier les différentes composantes et les différents acteurs. Le but étant de prendre en compte les besoins de tous les êtres vivants afin de proposer différents scénarios. Ces derniers explorent de nouvelles manières de vivre en ville, plus résilientes et permettant de renouer le contact avec le reste de la biodiversité. Pour y parvenir, il faut opérer un travail du sol, rendu perméable et réparti équitablement entre tous. Les habitants pourront jouir d’une bande de frontage appropriable, qui participera à la qualité de la rue. Une attention sera également portée aux façades, où seront apposées des structures, offrant un espace extérieur privé, pouvant accueillir la biodiversité. L’ensemble de ces interventions a pour enjeu majeur de tendre vers un idéal : celui d’une ville, apaisée et prospère, dans laquelle chacun des êtres vivants y trouve une place.