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Analyse de la fatigue des muscles du tronc selon le test de Sorensen via Electromyographie (EMG) et Unité de Mesure Inertielle (IMU)

(2021)

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Objectif : Évaluer l’intérêt de l’utilisation de l’unité de mesure inertielle (IMU) et de l’électromyographie (EMG) dans l’évaluation de la fatigue des muscles du tronc lors du test de Sorensen. Méthode : Un échantillon de dix hommes de 18 à 25 ans sans antécédents de pathologie du dos a été analysé. Ils ont accompli trois tests de contraction maximale volontaire (MVC : « Maximal Voluntary Contraction ») et deux tests de fatigue selon le test de Sorensen. Chaque test de fatigue était suivi d’un temps de repos durant lequel ils ont répondu à trois questionnaires (Diagramme corporel, Échelle de Borg, Échelle Visuelle Analogique (EVA)). L’électromyographie (EMG) a été utilisée sur 6 paires de muscles (oblique externe, grand droit, grand dorsal, carré des lombes, paravertébraux lombaires et thoraciques). L’IMU a permis de calculer des vitesses angulaires, des accélérations et des variations d’angles. Résultats : Une bonne répétabilité pour la vitesse angulaire (ICC>0,7) a été observée. De plus, une augmentation de la vitesse angulaire de 50 à 80% entre le début et la fin de chaque test est montrée. Au niveau des EMG, un pourcentage d’augmentation plus important pour les signaux musculaires des grands dorsaux est à noter par rapport aux autres muscles. Les paravertébraux thoraciques et lombaires montrent une activation plus importante vis-à-vis des autres muscles. Conclusion : L’IMU et l’EMG mis en relation montre des résultats concordants concernant l’analyse de la fatigue et pourrait donc être un outil indicatif de la fatigue moyennant des études supplémentaires.