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Quels sont les principaux facteurs de risque liés à la pratique du padel ? Enquête par questionnaire auprès des joueurs de la Région Wallonne
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- Le padel est un sport de raquette en pleine expansion en Europe occidentale depuis quelques années. En Belgique, on en compte près de 45.000 pratiquants. Mais la pratique du padel n’est pas sans risque, or, très peu d’études en démontrent les facteurs de risques. Comment décrire les blessures de ce sport émergent et surtout, comment les prévenir ? Il s’agit d’une étude prospective non-interventionnelle par le biais d’un questionnaire anonyme auto-administré. Les données ont été analysées de façon descriptive, puis par régression logistique multivariée pour déceler les facteurs de risques et leur odds ratio. L’incidence, la localisation et la répartition des blessures du padel ne diffèrent globalement pas de celles retrouvées dans d’autres sports de raquette similaires tels que le tennis, le squash ou le badminton. Les blessures ont été réparties dans différents groupes, selon leur contexte et leur physiopathologie (surmenage, traumatique, accidentelle, …) et analysées séparément. Les principaux facteurs de risque extrinsèques décelés pour l’ensemble de ces groupes sont : le type d’échauffement, la gamme de chaussures, le volume d’entraînement physique et le type de pratique. Les facteurs de risques intrinsèques décelés pour certains des groupes sont : l’âge, le poids et le sexe. Le risque de blessures au padel est donc multifactoriel et la prévention passe par l’action combinée de tous les acteurs du padel : les joueurs peuvent diminuer leur proportion de compétitions pour prévenir les tendinopathies, les coachs et les kinés peuvent conseiller des échauffements adaptés et proposer des entraînements physiques réguliers, les vendeurs peuvent déconseiller les raquettes « rondes » en cas d’épicondylite et les clubs peuvent utiliser toutes les données de cette étude pour faire de la prévention primaire.