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L’impact du cisplatine inhalé en monothérapie sur les néoplasmes pulmonaires : revue systématique des modalités en 2017

(2017)

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Introduction: Le cancer du poumon est actuellement le cancer le plus meurtrier au monde, mais la chimiothérapie conventionnelle administrée par voie intraveineuse n’est pas sans effet secondaire sur le reste du corps. L’inhalation des agents toxiques devrait permettre d’apporter les médications au plus proche de la tumeur, en augmentant son efficacité et en limitant les effets secondaires. Le but de cette revue de littérature est de concevoir une synthèse évaluant l’impact du cisplatine inhalé administré en monothérapie sur les néoplasmes pulmonaires, quel que soit leur type. Méthodes ​ : La recherche documentaire a été effectuée à travers cinq bases de données électroniques. Afin d’être inclus dans l’étude, les articles devaient être disponibles en français ou en anglais et répondre aux critères PICO. Les études ont par la suite été séparées en différentes catégories selon leur type d’étude, afin de faciliter l’extraction des données pertinentes. Résultats ​ : Sur les 133 documents récoltés, seuls 9 ont répondu aux critères de sélection afin d’être intégrés dans l’étude. Les résultats montrent une bonne faisabilité, une absence d’effets indésirables majeurs et un pouvoir antitumoral efficace. L’utilisation d’un vecteur apporte une meilleure déposition et une hausse de la toxicité tumorale, couplé à des effets indésirables transitoires. Lorsqu’il est combiné à deux vecteurs, l’ensemble de ces caractéristiques montre une amélioration supplémentaire, sans effets néfastes. Conclusion: Le cisplatine semble propre à l’inhalation, avec des caractéristiques accrues lorsque celui-ci est vectorisé ou doublement vectorisé. Néanmoins, l’importante hétérogénéité, ainsi que la faible qualité méthodologique ​ ne nous permettent pas d’établir des conclusions entre les essais et d'affirmer les résultats avec certitude.